Masques Mêlés s’inscrit dans une utopie ; l’interculturalité, l’universalisme, l’échange des pratiques, le métissage des cultures. Le spectacle met en scène une rencontre ; celle des masques de la Commedia dell’Arte et ceux du Topeng balinais. Ce serait l’histoire du voyage que feraient Arlequin, Pantalone, le Capitan au royaume de Bali. Dans un espace vide, presque circulaire, accompagnés par un orchestre gamelan, les acteurs improvisent sur un canevas à l’argument ténu. Un comédien français des temps anciens voyage au pays des masques et des fêtes. Marco Polo des planches, il poursuit le rêve d’un théâtre « beau comme une beste ». Un acteur balinais possédant à merveille son art et curieux de vents nouveaux, l’accueille en son village. Il lui montre son art et ses tours, l’autre en fait de même. Les masques sortent, s’animent, les imaginaires se mêlent, chacun fait un pas plus loin que soi qui le rapproche de l’autre. Par delà les différences une fois encore, le Théâtre dont la magie est émotion, rire, amour et connaissance.